We have been a little bit lazy and haven't translated this news into English...
Créée en 2017 autour de la compagnie La Cane, La Mouton ?, Balézocirque est une association de loi 1901 qui rassemble plusieurs compagnies de cirque et d'arts de la rue de Bretagne. En plus de produire et diffuser des spectacles, l'association encourage l'apprentissage et la pratique des arts du cirque à travers ses stages et ateliers de jonglerie, d'acrobatie et de BD. Basée à Brest (29), en Bretagne, l'association intervient partout sur le territoire, mais essentiellement dans le Grand Ouest et sur la Bretagne.
Même si chacune des structures possède sa propre esthétique et son propre parcours, tous les membres de Balézocirque partagent une passion commune pour les arts de la rue. Ils le mettent en avant à travers les spectacles qu'ils créent et soutiennent, les ateliers qu'ils organisent et animent, ainsi que les événements qu'ils coordonnent et accompagnent. L'association centralise l'administration, la production et la diffusion de ses six compagnies, tout en encourageant leur propre esthétique et leur propre parcours.
Les stages et ateliers proposés par Balézocirque sont spécifiques, à destination des amateurs comme des professionnels. Initiation, perfectionnement, workshop, masterclass, et même des modules proposés à la demande, en partenariat avec des structures locales telles que des associations, des écoles primaires, des écoles de cirque, etc.
En outre, Balézocirque met en place et coorganise des festivals et soirées autour du cirque et des arts de la rue, en mettant l'accessibilité, la convivialité, la qualité de la programmation et l'ambiance festive au cœur de ses préoccupations. Comme nous, vous les avez surement croisés au collectif des bras croisés au festival d'Aurillac à courir dans tous les sens, incroyable comment les spectacles s'enchainent, et à quel point le lieu est accueillant et charmant ! D'ailleurs cette année encore (2023) ils seront aux commandes du collectif des bras croisés avec d'autres amis d'autres associations circassiennes . Ce sont les compétences variées de ses membres et son implication dans des réseaux d'associations et de compagnies qui permettent la réalisation de ces événements.
Et puis il y a la convention Bigoud N'Jongle qui se déroule chaque année près de Rennes dans la ville de Vezin-le-coquet. Les jongleurs y migrent chaque année pour jongler, voir des spectacles et faire la fête... Alors techniquement, la convention est organisée par l'association Jongle&Rit, Balézocirque est le 1er partenaire et prestataire technique mais c'est Jongle&Rit qui porte le projet. Pour l'anecdote, il y a beaucoup de monde en commun sur les deux associations....
On vous partage ci-dessous quelques souvenirs en image de l'édition 2022.
Au-delà de la production de spectacles, Balézocirque met également en avant la pédagogie. Certains spectacles proposés par les compagnies peuvent être accompagnés d'interventions pédagogiques. L'association encourage l'apprentissage et la pratique des arts du cirque, en proposant des stages et des ateliers pour les débutants comme pour les plus perfectionnés, en lien avec les compagnies qu'elle rassemble.
En somme, Balézocirque est une association dynamique qui rassemble des compagnies de cirque et d'arts de la rue passionnées et talentueuses. Elle permet la production et la diffusion de spectacles, tout en encourageant la pédagogie et la pratique des arts du cirque à travers ses stages et ses ateliers.
La section morbihannaise de Balézocirque organise "au pied du chap", sa soirée spectacle sous chapiteau à Sulniac (56). Au programme : spectacles et concerts sous chapiteau (chauffé) sur les Jardins D’Altenbruch. Comme souvent avec Balézocirque, l'entrée y est à prix libre !
Il n'y a pas de projet de cohérence explicite. On ne s'interdit rien et il y a même au sein du collectif des petites divergences de point de vue. Globalement ce qui nous rassemble et ce qu'on porte en commun ce sont des notions de fond et pas de formes.
On est toujours en équilibre entre grand publique et exigences. On met un enjeu dans notre propos artistique, on prend notre travail très au sérieux mais on veut être compris et divertir des gens multiples, partager et rendre nos spectacles accessibles à tous, avec ou sans bagage culturel.
Pour résumer je dirais que la vraie difficulté c'est de rassembler les gens dans la rue ou dans le chapiteau et qu'une fois que ce gros travail est fait on se doit de respecter ces gens qui ont fait l'effort de venir. Ça veut dire jouer quelque chose de compréhensible, accessible mais pas prédigéré, démagogique et sensationnaliste.
L'éclatement géographique implique de fait un rayonnement assez grand. Sur les localités chacun fait son maximum pour jouer ou travailler d'abord avec les locaux.
Le travail de Tiffany et Pauline va dans ce sens, on met bien plus de valeur à être accueillis en résidence dans le petit théâtre de la communauté de commue du coin que de courir après des miettes de considérations des grandes salles et grandes institutions. On joue pour les gens pas pour le ministère de la culture.
Mon travail à moi consiste également à mettre notre matériel et notre travail technique à disposition des vocations d'actions culturelle et festives locales.
Avant tout la cohérence politique et l'ambition culturelle, même si on n'est pas du tout dans des fonctionnements communautaires et d'entre-soi. On veut être « globalement d'accord » avec les gens avec qui on travaille...
On est en revanche assez vigilant et peu transigeant sur les enjeux de dominations qu'ils soient sur scène ou dans le travail. Pour donner des exemples, sur un festival qui est porté publiquement par le collectif on ne fera pas jouer de spectacle sexiste, raciste, classiste etc et on tente d'être le plus inclusif possible dans les conditions d’accueil.
Hors de scène et dans le travail, on refuse, par exemple, d'être considéré comme des gentils clowns caricaturaux pour les artistes ou comme des petites mains bonnes qu'a changer des ampoules et remplir des tableurs excel en silence pour les techniciens...
Globalement notre critère c'est le respect et la considération, du public comme de l'équipe. C'est valable pour le choix des dates et lieux de nos spectacles et pour le choix des festivals à qui on prête main forte avec le chapiteau.
On est suivis par des communes qui nous font confiance depuis plusieurs années sur des organisations de festival. Elles nous aident à la hauteur de leurs moyens et on a la chance d’entretenir de très bon rapports avec certaines communes. Je pense par exemple à Vezin Le Coquet en Ille et Vilaine. Pour les théâtres qui nous accueillent en résidence ou les communes qui hébergent nos événements, on privilégie la qualité de la relation sur le nombre de partenaires. On préfère entretenir et renouveler des collaborations que de courir à droite et à gauche après les subventions.
En plus d'avoir une ambition commune d'action culturelle on est un certain nombre à être issus de l'éducation populaire et a avoir enseigné les arts du cirque à un moment ou fait de la médiation culturelle. Nos derniers stages et autres sont un peu anciens maintenant mais cela fait toujours partie de nos projets.
Les arts de rue et le format chapiteau sont plus que jamais adaptés au monde qui nous attend. Aller à la rencontre d'un public de moins en moins mobile et disponible pour commencer. Mais aussi être cohérent avec ce qui reste de cette société.
Pour résumer grossièrement, je suis assez convaincu que dans un monde en flammes où les gens sont cloués chez eux par un litre d'essence à 3 euros et une retraite à 78 ans, les opéras et les scènes nationales auront bien plus de soucis à se faire question fréquentation que les circassiens sous chapiteaux en prix libre monté dans la commune d'à côté...
Le collectif dans sa forme actuelle est tout neuf, c'est un enfant du post-covid. On va étayer ce qui est déjà là, formaliser ce qu'on souhaite vivre et faire vivre. Pour les artistes, il va s’agir de gagner en confort de création et en possibilité de diffusion.
Pour la prod, faire face au fait qu'on à déjà atteint la limite du travail qu'une seule personne peut fournir, et qu'il n'y a pour l'instant pas de place pour plus de coordination d’événements, de suivi de prod et de gestion de compagnies. Pour la technique, continuer à nourrir le parc matériel et continuer à mettre nos moyens et nos compétences dans des projets qui font du sens pour nous.
Vous connaissiez peut être déjà la Cie La Cane, La Mouton ? avant de savoir qu'elle fait partie du collectif Balézocirque ! Vous aviez probablement vu son spectacle qui faisait passer un message à la fois écologiste et social : il dénonçait la surconsommation de plastique et son impact sur l’environnement. Le spectacle ne tourne malheureusement plus, il reste les images dans notre mémoire et sinon ces belles images du duo de jongleurs.
Sur ce début d'année 2023 on est focalisé (en plus du reste) sur 3 spectacles en fin de créa ou en tout début d'exploitation.
Hector le Pécheur, cie La Canne La Mouton
3,2,1 Existe, cie Debout Dehors
Au Bord du Corps, cie Le Long Raccourcis
On est sur des solo/duos de cirque, orientés rue mais pas que. Les processus de créa sont très différents d'une compagnie à l'autre. Ce qui est très intéressant selon moi cette saison, c'est que l'on est sur nos « premiers second spectacles ». On prend de l'âge et de l’expérience et tous les projets actuels sont des « deuxièmes spectacles ».
On à déjà crée, joué, clôturé, on à vécu la crise sanitaire, on à vécu des projets qui n'ont pas aboutis et notre exigence s'est construite avec le temps. Ça donne une couleur plus mature à ce qu'on fait aujourd'hui, ça permet à nos artiste d'être plus solide dans ce qu'iels ont à exprimer et ça laisse du temps à tout le monde pour développer une ambition politique, ou... ...un projet de collectif !
Balezocirque c'est l'enfant de cette expérience selon moi. Tout le monde a bien trimé il y a 5/6 ans pour obtenir son statut intermittent, être reconnu en tant qu'artiste ou technicien et aujourd'hui on a la chance (pour des professionnels du spectacle hors institutions) d'avoir l'oxygène de réfléchir notre travail et pas seulement de le subir.
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