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"Beat, tricks and fun" : Jongle et Beat Box Le spectacle "Beat, tricks and fun " est une nouvelle création 2023 qui promet d'en mettre plein la vue et les oreilles. Ce duo de jonglage sonorisé en live est l'oeuvre de deux artistes talentueux, Gaspard Herblot et Priam Pierret , qui conjuguent leur passion pour la jonglerie et la musique pour offrir une performance unique.
Une alliance entre la jonglerie et la musique La particularité de ce spectacle réside dans la fusion de la jonglerie avec des éléments musicaux , notamment l'human beatbox , les percussions corporelles et la loopstation . Les deux artistes réalisent en direct les bandes-son du spectacle en utilisant ces instruments et la loopstation pour enregistrer et superposer les boucles sonores, créant ainsi une ambiance musicale originale et rythmée.
Une performance de jonglage La performance jonglée elle-même est tout aussi impressionnante, avec du diabolo de haut vol (1, 2, 3 diabolos), des chorégraphies synchronisées, du vertax (diabolo vertical) époustouflant, du passing, des balles rebondissantes, bâton du diable et des chorégraphies synchronisées pour créer des enchainements fluide et harmonieux. Les jongleurs chevronnés que sont Gaspard et Priam exécutent des figures avec un ou plusieurs diabolos, faisant preuve d'une dextérité et d'une précision qui laissent le public bouche bée.
Crédit photo : Compagnie Airblow Une expérience immersive et interactive En somme, "Beat, tricks and fun " est une performance qui marie avec brio la jonglerie et la musique pour créer une expérience sensorielle à part entière. Avec une durée de 30 à 45 minutes , ce spectacle vous offre une expérience immersive et interactive qui vous fera découvrir l'univers passionnant de la jonglerie sonorisée en live.
Spectacle en cours de création ! Le spectacle étant en cours de création, voici des extraits de recherches (non représentatif du spectacle final). Courant Juin, revenez consulter cet article, on l'aura mis à jour avec la bande annonce du spectacle !
VIDEO Priam, d'où vous vient cette passion pour la jonglerie ? P : Quand j'étais petit, je bougeais tout le temps et j'étais toujours en train de manipuler des objets pour m'occuper. J'ai compris plus tard que j'ai un syndrome d'hyperactivité , et également d'hypersensibilité , qui sont liés à mon profil de haut potentiel intellectuel laminaire . A 6 ans je voulais être magicien et j'étais fasciné par le jonglage. Quand j'ai découvert le diabolo à 11 ans , j'ai tout de suite vu un objet très intéressant à étudier (imaginer les figures) et un bon moyen de canaliser mon hyperactivité . Savoir jongler est une forme de super-pouvoir, peu de gens ont ce pouvoir et c'est pouvoir énorme, qui permet de gagner en un instant l'admiration et la sympathie de tout inconnu. Pouvez-vous nous en dire un peu sur votre parcours ? P : J'ai jonglé (diabolo, balles, massues, etc.) tous les jours depuis mes 11 ans . En école d'ingénieur informatique à Bordeaux , j'ai fondé et dirigé un club de jonglage, ce qui m'a permis de jongler 1h à 2h par jour pendant mes études. Après l'école, pendant mon CDI d'ingénieur, j'ai fondé Jonglargonne , une association de jonglage qui se faisait au club scolaire. Au même moment, je rencontrais les meilleurs diabolistes de France et nous avons réalisé le DVD Diabology qui nous a fait connaitre. En 2004, je démissionne de mon métier d'ingénieur pour devenir artiste , et j'apprends juste après que je suis sélectionné pour les championnats du monde de diabolo WJF à Las Vegas , où j'obtiens la médaille de bronze. Voilà ce qui m'a lancé dans le métier il y a 20 ans, et depuis j'ai mis en œuvre de nombreux projets divers et variés. Gaspard, pouvez vous vous présenter et nous en dire plus sur votre parcours ? G : J'ai commencé la pratique du d iabolo et du bâton du diable à l'âge de 12 ans et je n'ai jamais arrêté depuis. Concernant le Beatbox, j'ai commencé quand j'avais 17 ans et, pareil, j'ai toujours continué à travailler ma technique depuis lors. Après de nombreuses expériences avec d'autres compagnies; en 2015, j'ai fondé la compagnie HERBLOT avec laquelle nous proposons des spectacles autour du cirque et des musiques corporelles (Human beatbox, body percussions Circlesongs ) Comme je le disais précédemment je pratique la jonglerie depuis ma préadolescence mais j'ai également travaillé les portés acrobatiques et officié dans de nombreuses compagnies en tant que jongleur et porteur , et également en tant que comédien pour de nombreux projets. Crédit photo : Compagnie Airblow Pouvez-vous nous parler de votre expérience scénique ensemble et de votre parcours avant la création de ce spectacle ? P : Gaspard m'a proposé de rejoindre sa compagnie en 2018 pour renforcer la dimension circassienne de la Cie Airblow déjà bien identifiée hip-hop. Nous avons commencé par créer "Diabolooping" un numéro performatif aux diabolos / beatbox / loopstation de 12 minutes, que nous avons joué une cinquantaine de fois depuis 2020. Puis nous avons souhaité explorer la relation rythmique entre le beatbox et les balles rebonds dans une recherche de fusion musicale et visuelle. Pour faire un parallèle sur l'énergie et l'esthétique, les balles rebonds sont aux diabolos ce que le piano est au violon. Après la création d'un second numéro "Bounce on da Bea t " aux balles rebonds / beatbox / loopstation / effets sonores, nous avons eu envie de compiler toutes nos matières dans une forme de rue de 40 minutes qui nous donne le temps de présenter des jeux participatifs au public avec du chant, du mouvement et du jonglage aux balles sonores . Vidéo du Numéro Diabolooping suivi d'une interview de Priam et Gaspard VIDEO Comment avez-vous développé l'idée de combiner la jonglerie avec la musique en live ? P : Gaspard, en tant que jongleur confirmé et beatboxeur expert, il a développé de nombreuses expériences de sonorisations live pour des danseurs, des jongleurs, et sur ses propres numéros de jonglerie. Il a déjà mené une recherche sur l'écriture de séquences de diabolos en relations avec des phrases chantées et a proposé plusieurs principes de compositions. Mon apport de jongleur expert a permis d'aller plus loin dans cette combinaison tant dans la précision jonglée/sonore que dans la variété des motifs jonglés. Qu'est-ce qui vous a inspiré pour créer ce spectacle ? P : Au delà du contenu spectaculaire que nous avions à disposition, nous avons eu le souhait de rajouter une dimension narrative avec deux personnages bien caractérisés, mis en situation de présentation un show à l'américaine. Nos personnages sont des carricatures d'eux même , nous nous sommes inspirés de nos propres qualités et surtout de nos défauts pour bien définir leur identité, leurs états et leur évolution tout au long du spectacle. Ils entretiennent une relation burlesque avec le public qui est tantôt témoin tantôt participant. Crédit photo : Compagnie Airblow Pouvez-vous nous parler des instruments que vous utilisez dans votre performance, comme la loopstation, le beatbox, la body percussion et le chant ? G : Nous avons utilisé la loop station pour composer en live les instrumentales de nos numéros en relation avec les phrases de jonglerie, nous avons également utilisé les nombreux effets que propose la loop station pour travailler sur les textures sonores et transformer le son que produit les balles rebonds sur la table par différents effets . Ainsi est fait le tableau du beatmaking live, où les différentes voies de la composition sont impulsées par les motifs jonglés de Priam aux balles rebondissantes. Concernant le beatbox , il permet de soutenir Priam en live sur ses performances de jonglerie et ainsi les rendre plus percutantes. Nous avons 2 tableaux de body percussion dont un qui ajoute le jonglage d'une balle sonore qui permettent d'allier la musicalité et le visuel de manière percutante. Concernant le chant, on le trouve les compositions a la loopstation et nous proposons des voix à chanter au public , ce qui en fait un instrument également. Quelle est la partie la plus difficile de votre spectacle, du point de vue technique ou artistique ? P: Nous sommes plutôt à l'aise dans nos arts d'expertise, à savoir le jonglage et le beatbox . Nos principales difficultés dans ce spectacle sont liées à la technique son : d'une part au niveau de la qualité de rendu du son qui dépend fortement du matériel (le notre ou parfois fourni) et de l'environnement, d'autre part concernant les manipulations de la loop station en live qui sont subtiles, parfois complexes, et doivent se caler sur la chorégraphie jonglée . Une question qui revient dans nos interviews, comment gérez vous les drops en spectacle ? P: Le propre du jongleur auteur est d'avoir une écriture arborescente et non linéaire comme au théâtre ou tout se déroule comme prévu. Les départs des branches de l'écriture d'une pièce jonglée sont les chutes, ces imprévus qui nous écartent de notre direction narrative principale, le tronc de l'arbre. A chaque possibilité de chute, notre écriture comporte un branche qui nous dit comment agir. Notre mise en situation nous permet généralement de recommencer une ou deux fois une grosse figure, alors que pour une chute sur un mouvement de transition ou après plusieurs cycles d'un motif, on préférera passer à la suite. Dans tous les cas la chute n'est jamais ignorée , d'autant plus que avec les balles rebond et les diabolos, les chutes sont vivantes , l'objet roule ou rebondit pendant plusieurs longues secondes et s'éloigne de nous, ce qui nous permet de personnifier l'objet qui chute en le sonorisant pour interagir avec lui comme avec un personnage. Comment réagissez-vous aux imprévus qui peuvent survenir lors d'une représentation en live ? P : Les autres imprévus (en dehors des chutes) concernent souvent la technique son et le public (c'est un spectacle de rue). Nos nombreuses répétitions nous ont déjà confrontés à ces imprévus, ce qui nous a permis de définir une réaction commune et adéquate. Mais régulièrement de nouveaux imprévus surviennent, alors on improvise dans un cadre de libertés que l'on connait bien. Etant donné que nous proposons plusieurs jeux participatifs, et que nous interagissons verbalement avec les spectateurs, chaque représentation nécessite une adaptabilité à l'instant présent. Crédit photo : Compagnie Airblow Comment préparez-vous votre performance avant chaque spectacle ? P : Il y a d'une part la "mise" du spectacle (la mise en place) ou chacun est responsable de certains aspects techniques et scénographiques, et d'autre part il y a la routine personnelle de préparation de chaque artiste avant de rentrer en scène. L'un comme l'autre, nous avons une routine personnelle, assez légère, ce qui nous permet une bonne adaptabilité aux conditions de chaque évènement. Par exemple, en répétition, je travaille mes chorégraphie de jonglage sans échauffement, ainsi je sais que si je n'ai pas la possibilité de m'échauffer avant un spectacle, ce n'est pas un problème. Et Gaspard travaille ses routines de beatbox pendant le voyage. Crédit photo : Compagnie Airblow G : Nous répétons toutes les parties synchronisé ou en duo, et quand c'est possible nous faisons un filage de tout le spectacle. Et puis on se connecte par un gros check et on lance le show ! Quel a été le plus gros challenge et/ou travail de recherche pour la mise en place du spectacle ? P : Notre thème central c'est la musicalité du jonglage, il faut donc que le jonglage soit rythmique. Nous avons mené un gros travail d'étude des rythmes naturels des différents motifs de jonglages, pour lesquels nous avons étudié la vitesse (en BPM), le placement des sons sur les temps et les contretemps de mesures à 4, 8 ou 16 temps. Grâce à ces études, nous avons fixé des tempos et écrit des compositions de beatbox avec ou sans loopstation en relation avec les motifs jonglés. Dès lors le jonglage devient fortement contraint rythmiquement, il faut donc retravailler son jonglage pour atteindre une quasi perfection rythmique. Une autre difficulté est le placement d'un son de rebond sur un temps précis. Ce n'est pas comme une baguette de batterie ou une touche de piano où l'action est faite à l'instant du temps, pour un rebond de balle, il faut une anticipation égale à la durée de voyage entre la main qui lance et l'impact. Cette durée dépends de la façon de lancer (active, passive, hauteur de la main), il faut donc intégrer comme automatisme différentes anticipations selon les façons de lancer, c'est un travail difficile et précis. 16 février 2023 - Présentation d'une étape de travail de B.T.F. à L'Espace CAR Qu'est-ce que vous espérez que le public retiendra de votre spectacle ? P : La joie d'avoir jouer à nos jeux participatifs qui font chanter, bouger et jongler, la sensation d'avoir vécu un moment collectif, le dynamisme et l'énergie positive et chaleureuse que nous avons à coeur de partager. De la magie avec nos créations musicales à base de balles rebondissantes, la transformation des sons, les loops venus d'ailleurs... Des sensations fortes avec nos performances de beatbox et de jonglerie de haut de vol. Quels sont vos projets futurs en tant qu'artistes et créateurs de spectacles ? P : Le projet actuel est déjà de mener à bien cette création qui sort le 18 mai 2023 au Festival Les Sortilèges à Ath, et de la jouer tant que possible A moyen terme (fin 2023, 2024) nous envisageons la création d'une déclinaison en salle avec une forme plus longue. A long terme, Gaspard et moi avons de très bonnes affinités personnelles donc nous aurons encore surement d'autres projets dans le futur. Des conseils pour les jeunes jongleurs, musiciens, artistes circassiens qui démarrent dans la profession ? P : Cherchez et définissez votre propre identité d'artiste plutôt que de faire comme les autres, basez votre créativité sur votre histoire personnelle car cela sera forcément juste. Au début de ma carrière je cherchais à faire comme les autres et j'ai échoué, c'est quand je me suis assumé pleinement comme artiste ingénieur avec toutes mes passions que mes productions ont acquis une authenticité qui forcément plait.